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Pussifolies en musique
La 12ème édition des Pussifolies n’ayant pas put se tenir en juin compte-tenu des conditions sanitaires, nous vous proposons une rétrospective en musique avec 54 tableaux provenant des 11 éditions précédentes.
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Les Pussifolies 2019
Cette onzième édition des Pussifolies du 9 juin, n’a pas failli à la tradition avec la pluie à l’ouverture et l’arrivée du soleil vers 10 heures.
Le public, comme les années précédentes était présent avec une foule compacte l’après-midi.
Sur les 29 artistes présents, 11 étaient nouveaux. Parmi ces nouveaux, 3 femmes ont frappé fort en décrochant le premier et troisième prix et le prix du public.
Dans l’ancien café de la commune, Jean Delêtre, l’invité d’honneur, venu de Parthenay, exposait ses tableaux pleins de fantaisie et d’humour, qui ont eu beaucoup de succès auprès du public.
Côté animation, le groupe Cat J Swing déambulait dans les rues, et en début d’après-midi, Julot Cousins, de la compagnie Hula Hoop La, a fait une démonstration de cirque aérien.
Les toiles réalisées resteront en exposition jusqu’au 31 octobre dans les rues du village, où tous les ans locaux et touristes passent les admirer.
Une foule compacte
Et un public très intéressé
Les nouveaux venus nous ont exprimé leur motivation et leur démarche.
Erica Boimare
Je peins sur des grands formats, et des performances comme celle-là j’en ai déjà réalisées.
J’aime peindre en grand, quand le format me domine, ça me donne une liberté dans la peinture que je ne trouve pas dans les petites surfaces.
Je peins la composition d’une peinture au fur et à mesure, je place des figures, je travaille beaucoup le paysage, la nature comme une narration.
Véronique Fièvre
Je suis dans la région depuis 9 ans et je fais tous les salons, les expositions pour exposer mes bords de Loire.
Les Pussifolies m’intéressaient puisque c’était des grands formats et j’étais tentée de faire un grand format pour tester un nouveau moyen d’expression.
Je fais aussi d’autres choses, des panoramas urbains, des villes plus colorées et moins figuratives. Je fais plusieurs styles mais dans la région j’expose mes bords de Loire. Les gens aiment beaucoup.
Mayi
J’ai hésite pendant longtemps à venir car j’avais un peu peur de la taille et puis avec mon amie Véronique Fièvre on s’est dit cette année on tente les Pussifolies ensemble ; et puis c’est aussi un challenge pour savoir si l’on peut réaliser un format de cette taille.
Mon style est plutôt figuratif, très coloré et je peins principalement la nature. Le paysage que je vais faire aujourd’hui est inspiré d’un tableau que j’ai déjà réalisé et que je vais modifier un petit peu.
Max Howard
Je voulais tester le challenge puisque s’est limité en temps et la taille est assez impressionnante par rapport à ce que je fais d’habitude.
Je suis très contente de participer. Pourvu que ça marche bien !
Il y a beaucoup de féminité dans ce que je fait, après cela va être plus sur de la culture de type asiatique et toujours avec de la faune et de la flore mais décalé.
Michel Lavergne
Mon problème, c’est que je peins toujours à plat avec de l’huile, là c’est pas possible. L’acrylique j’en utilise, mais avec de l’huile. On est limité par le format paysage , compte tenu que mon style de peinture est plutôt spontané. Il m’arrive de prendre des pots de peinture et de les balancer sur la toile, de bouger la toile et de regarder ce que ça donne.
J’ai des produit pour diluer et pour provoquer des coulures. Donc là je ne suis pas à l’aise mais ça va le faire quand même.
Je n’ai pas d’idée quand je commence, c’est ça qui est intéressant. On découvre la matière qui agit.
Alain Moreau
J’arrive du Périgord où je m’occupe d’un petit village. Je fait des tableaux au couteau et c’est la première fois que je fais un grand format. Mon sujet, c’est un sous-bois.
Cédric Padre
Je suis de l’Ile de la Réunion. J’ai fait les Beaux Arts et quand je suis venu en Métropole j’ai un peu arrêté de peindre, mais en rencontrant un organisateur des Pussifolies, j’ai eu envie de montrer ce que je fais. Et puis c’est une ambiance très intéressante, on rencontre plein d’artistes, il y a plein de monde. Je ne pensais pas que dans un tout petit village que ça aurait été comme ça. J’aime beaucoup les à-plats de peinture et la couleur. Je pense que ça vient des îles, mon soleil et je suis aussi beaucoup influencé par le peintre Miro. Avant j’étais surréaliste et maintenant j’ai voulu quelque chose de plus moderne, c’est pour cela que sur un fond je travail mes traits, mes lignes, mes points, les yeux. C’est plus intéressant que la personne quand elle regarde ma toile, voyage dedans, voit ce qu’elle a envie.
Claudette Peypouquet
Ce qui me gênait ici, c’était de préparer à l’avance, car on ne peux pas arriver ici les mains dans les poches : on n’a que 8 heures pour mettre la peinture sur 8 m², il vaut mieux avoir son projet à l’avance. Donc je suis partie sur des choses que je connaissais, ce sont mes danseuses.
Je fais une composition autour. Je me suis un peu entraînée à la maison, mais je ne suis pas sure d’y arriver au bout du compte.
L’objectif est d’arriver quand même à en peindre le plus possible et de mettre mes danseuses.
Louisiane Roman
Ce que je fait c’est de l’art brut, c’est de l’art spontané.
On peut imaginer ce que l’on veut.
Mon travail, c’est à partir de visage et de la nature. C’est la première fois que je fait un grand format et c’est un régal de participer et j’ai envie de faire du grand.
sAn
Je suis dans l’abstrait. Beaucoup de tourbillons, beaucoup de mouvements.
D’abord ce qui m’anime c’est la couleur. C’est pas évident de se trouver confronté à un toile vierge de cette taille là. Sur le peu de temps que l’on a, c’est un vrai défi.
Pour ma part, je vais travailler sur la rencontre du chaud et du froid, en jouant aussi sur les zones de réserves blanches parce qu il me paraît pas mal de garder un peu de blanc de la toile.
Le Jury
Les prix
Premier prix
Mayi
Deuxième prix
Jean-Philippe Lafontaine
Troisième prix
Érica Boimare
Prix du public
Véronique Fièvre
Les Tableaux
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Les Pussifolies 2018
Comme chaque année, au matin des Pussifolies, tout le monde se pose la question du temps qu’il va faire, et les artistes en plus du temps qu’il leur faudra pour réaliser leur œuvre.
Ce matin du 10 juin 2018, le public n’avait qu’une idée, rester sous la couette, tant la pluie d’orage tombait à verse ! Miracle, à 9 heures, début de la compétition, les gouttes s’arrêtèrent, et les artistes purent se mettre à l’ouvrage. Deuxième miracle, les gouttes ne revinrent qu’à 17 heures, fin de la compétition ! Bravo au Comité d’organisation !
Lequel Comité avait convié pour cette dixième édition quelques peintres nouveaux , et quelques autres artistes, le caricaturiste Doumé, qui n’eut pas une minute de repos, une déambulation musicale avec le groupe Tarmac Rodeo, qui firent plusieurs interventions pleines d’énergie et un concert à 19h ainsi que de nombreux stands d’artistes et artisans.
Deux initiatives de peinture d’anniversaire, celle d’Yves Smet, qui se lança tout seul dans une œuvre de 10 mètres sur deux, et celle de Mathieu Avolio, qui invita le public à participer, pinceau en main et revêtu d’une blouse, à l’élaboration du tableau souvenir.
Le défi d'Yves De Smet
"C’était une boutade en proposant aux Brunet de faire 10 mètres, 10 ans. Et ils m’ont dit OK. Je leur ait confié la toile et ils l’ont fait. En ce qui concerne le sujet, je l’ai un peu dans ma tête, maintenant je ne sais pas si ça va être ce que je veux. Déjà ce matin ça a déjà un peu évolué par rapport à ce que j’ai commencé. L’idée, c’est qu’il ait deux parties, un côté chaud, un côté froid, avec les couleurs que j’aime, c’est l’idée de base. 10 mètres en 8 heures, ça ne me fait pas peur."
Les nouveaux artistes
Sur les 29 peintres 7 étaient des nouveaux, et l'un d’entre eux a obtenu le 2ème prix. Ils nous ont exprimé leur motivation et leur démarche.
Xavier Baissière
Je suis originaire d’Anjou. J’ai connu les Pussifolies par une association. Il m’arrive de faire des grands formats.
Tant que je n’ai pas posé le pinceau sur la toile, je ne sais pas ce que je vais faire. Je ne travaille pas sur maquette. Je plonge le pinceau et je me laisse guider par la couleur.
S’il y a quelque chose qui se passe, tant mieux, si ça ne se passe pas, tant pis pour moi. Du coup là ce sont des personnages, ils sont entrés dans la danse et ils vont prendre vie, c’est pas moi qui décide c’est la toile.
Jean-Philippe Lafontaine
Je suis venu il y a deux ans pour visiter et cette année j’ai demandé si je pouvais participer. Je suis un amateur.
Je fais à l’occasion des grands formats pour des amis, des peintures murales, ou des décors de théâtre.
Et là, c’est un tas de coquillages pour essayer de faire venir le soleil et à l’éponge cela peu aller très vite si jamais il se remet à pleuvoir.
Simon Le Coq
J’ai connu les Pussifolies par mon père qui a obtenu le deuxième prix l’année dernière.
Je suis graphiste, illustrateur et tatoueur. Mon univers est le punk médiéval et la culture underground.
Du coup ma toile va représenter une sorte de festin satanique mais détourné car au lieu de faire un sacrifice humain c’est un sacrifice de bière.
Loïc Tellier
J’ai présenté un projet de bande dessinée avec des illustrations liées à mon boulot et l’idée c’était d’agrandir une case de BD pour faire quelque chose de ludique et pour être un peu différent des autres.
On n’est pas dans l’artistique mais dans l’illustration ce qui peu être sympa pour les enfants. Avec une phrase liée avec les Pussifolies.
Je travaille avec une base de maquette que j’ai agrandie car le trait de bande dessinée mérite de garder sa pêche en grand.
Aurélie Marchier
Je suis peintre amateur. J’ai appris par moi-même. J’ai connu les Pussifolies par Internet en me renseignant sur les concours parce que je voulais me lancer un petit défi. J’arrive à travailler sur des grandes toiles en général parce que c’est la liberté, sur les petits toiles je suis souvent pas à l’aise. C’est la première fois que j’essaie l’acrylique car je sui plutôt peinture à l’huile d’habitude ou aquarelle. Le concours a l’air très bien organisé, c’est très vivant, c’est ouvert à tous le monde, c’est cela qui m’a plu, qu’on soit professionnel ou amateur. Je suis arrivée à Blois il y a quelques mois et j’adore la Touraine, c’est là ou je me sens bien J’ai voulu représenter une ambiance cubaine, un peu salsa. J’aime bien ce qui m’inspire un petit peu, la couleur, les mouvements, la fête.
Adrien Chaboisson
Je suis illustrateur. Je dessine essentiellement à l’encre de chine avec une plume calligraphique et je vieillis moi-même mes feuilles pour faire des choses un petit peu imaginaires, ça peu être des bâtiments, des animaux. Là l’idée c’est de faire des choses assez simples, des constructions assez basiques mais avec un maximum de détails pour avoir un rendu maximum complet. Tout dépendra du temps que je mets à faire tout çà. C’est la première fois que je fais cela en si grand et à la peinture. C’est un peu une première, mais j’ai confiance, je me mets pas trop la pression. Ici c’est un bâtiment, vu que je suis originaire d’Indre et Loire, j’aime beaucoup ma région, tous ce qui est maisons à colombage, j’adore. Je représente ça dans mes dessins, je redessine ce que je vois et j’essaie de l’adapter à ma façon en m’inspirant de plein de choses, des voyages, de l’architecture, la faune, la flore.
Rémi Pascalin
J’aime bien travailler sur les vieux papiers et les vieux documents d’époque donc j’ai eu l’idée de faire une ancienne carte postale qui sera arrivée aujourd’hui, cent ans après son expédition, à Pussigny et puis j’ai inventé une institutrice fictive qui aurait travaillé ici à Pussigny et un soldat qui lui aurait envoyé une carte postale le 18 juin 1918, donc 100 ans avant aujourd’hui.
Le challenge était aussi le grand format car je fais des petits formats à la maison, car je suis un peintre amateur. Aujourd’hui, c’est un vrai défi de participer à cette compétition. J’étais ravi de réussir de faire ma toile en 8 heures.
Les Prix
Premier prix
Régis Faytre
Deuxième prix
Xavier Baissière
Troisième prix
Caroline Rieux
Prix du public
Isabelle Motha
Quelques photos de la journée
Les 29 tableaux
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Les Pussifolies 2017
La 9ème édition des Pussifolies, décalée de plusieurs semaines compte tenu de la période électorale, s'est déroulée le 2 juillet avec des conditions atmosphériques très humides. Un ciel très couvert avec des petites pluies fines par intermittence qui obligea les artistes à s’équiper en cirés, parapluies ainsi que de bâches et parasols pour protéger les toiles. Le soleil fit son apparition en fin d’après-midi.
Le problème le plus important était le séchage de la première couche et la maitrise des coulures. Mais les 29 artistes sur les 30 sélectionnés s'adaptaient à la situation avec bonne humeur et patience. Malgré le temps, le public était venu nombreux, avec une forte affluence l’après-midi, estimée à plus de 3000 personnes. Plus de 600 bulletins ont été déposés pour décerner le prix du public. Sur les 29 peintres 12 étaient des nouveaux, et de très bon niveau puisque 3 d’entre eux ont eu les trois premiers prix.
Ils nous ont exprimé leur motivation et leur démarche.
Marie-Hélène Chevigny
Je suis souvent venue en visiteuse et je me suis dit « c'est maintenant ou jamais ; c'est une expérience assez fatigante, profitons de pouvoir le faire ». Je touche un peu à tout en volume, sculpteur, modeleur, dessinatrice depuis toujours en priorité et la peinture coule de source, peinture à l'huile, aquarelle juste pour moi, pour le plaisir, jamais exposée et là, l'acrylique pour les circonstances. Je me suis donc acheté des kilos de peinture acrylique, mais je ne suis pas une spécialiste de l'acrylique. C'est plutôt un travail sur le dessin et bien que j’y suis depuis 9 heures ce matin, je considère qu'elle n'est pas terminée puisqu'il n'y a pas ni les volumes ni les ombres et j'ai pas terminé certaines étoffes.
Je travaille surtout sur le spectacle. J'adore toutes sortes de spectacles, musiques, danses, etc...C'est ce qui m'inspire beaucoup, les scènes de la vie quotidienne, certaines scènes qui font rire et pleurer, je les tourne en dérision pour me consoler ou pour me faire rire encore plus.
Donc là j'ai choisi cette scène de bal ou guinguette, car je trouve que l'on peut faire plein de choses sur ce thème, des mouvements, des expressions, faire sourire. En tout cas ça m'inspire. En plus c'est aussi un peu du vécu car j'aime bien danser. Je ne suis pas venue ici sans avoir préparé mon travail, c'est pour ça que je me suis trouvée un peu dépassée par le temps, car j'ai fait un petit travail à l'échelle sur un petit carton. Et puis multiplié à l'échelle du panneau, c'était beaucoup plus compliqué. J'aurais pu plus travailler s'il y avait eu moins de personnages ou plus de temps, sur 2 jours par exemple.
Ludovic Picault
Je suis directeur d'un centre de loisirs pour adolescents et du coup le dessin et la peinture c'est un peu ma passion.
J'ai découvert ça au bar "La vache à vin" à Châtellerault parce qu'il y avait une exposition.
J'ai l'habitude de peindre des grandes toiles ou des grands murs avec mes jeunes. Je suis beaucoup sur du noir et blanc.
Je vais faire une grosse tête de gorille, et en fait dans les yeux on verra le reflet de ce que lui voit.
Odile Latreille
J'ai connu le Pussifolies par Facebook.
Je suis artiste peintre mais les grands formats c'est relativement récent et il se trouve que je travaille actuellement sur une commande qui est un peu plus grande que ça.
J'ai réfléchi hier. J'avais une idée et là j'aborde en free style.. une brassée de fleurs, la nature, des insectes, mais c'est au fur et à mesure que je le sens.
Céline Lachouque
Je travaille essentiellement sur le visage et particulièrement le regard.
Les personnages sont un petit peu des libres penseurs et l'objectif, c'est presqu'une performance pour moi, c'est de faire en sorte que l'œuvre existe par elle même, que par le regard il devienne vivant. Je ne suis pas là, c'est pas grave, l'œuvre existe quand même.
C'est presque un challenge à chaque fois de faire en sorte que mon personnage fasse vraiment partie du monde, parle quelque part avec le spectateur qui le regarde. Souvent le personnage est un vieillard, allez savoir pourquoi?
Il y a un côté symbole de la sagesse, quelqu'un qui a beaucoup vécu, qui a vu plein de choses, et du coup qui a un regard qui en dit long. C'est l'idée.
Sarah Guidouin
Je suis artiste peintre plasticienne; je fais aussi de la sculpture et des projets en lien avec les compagnies de théâtre.
J'ai travaillé chez moi en amont, j'ai fait un croquis pour savoir sur quoi je partais parce que je fais de la peinture figurative, donc j'ai besoin de savoir à l'avance ce que je vais faire vu que là c'est sur 8 heures seulement.
J'en suis pour l'instant à la première phase de tout poser sur la toile et puis après je vais travailler plus en détail avec un tout petit peu plus de couleur.
Le sujet c'est des personnages endormis. Il se passe plein de choses autour d'eux, on ne sait pas si on est dans l'onirisme ou un peu dans le chamanisme.
Emmanuel Barrat
Je travaille beaucoup les grands formats. J'ai été très fier d'avoir été sélectionné pour les Pussifolies cette année et quand j'ai regardé ce qui s'était fait les années précédents j'ai eu le trac.
Je travaille le mouvement comme vous le voyez, la couleur. J'ai subliminalement mis Passi Folies parce que c'est pas si fou ce qui se fait ici. Mon objectif étant de le recouvrir et que ça reste en fond derrière.
Une fois que j'aurai couvert la toile de couleurs, il apparaitra quelque chose que je développerai et que je fignolerai toujours dans cet esprit de couleurs.
Philippe Tallis
Je ne sais pas ce que je vais faire à l'avance.
Peut-être je vais réagir sur le vif avec quelque chose qui va se passer ici, par exemple il y avait une personne qui passait avec son chien, c'était une image, elle est partie c'est ma manière de créer.
Jackie Bidron
Je suis ce qu'on appel un multicarte de l'art; je suis céramiste, peintre, sculpteur et photographe.
Mes sujets sont toujours les mêmes, la nature, les rivières, les oiseaux, la montagne, les lacs et beaucoup d'autres.
Kangny Folly
C’est la première fois que je travaille sur d’aussi grandes surfaces.
Ma démarche c’est d’abord la couleur, et puis explorer énormément de chemins. Je n’ai pas de sujet de base, tout va être jeté sur la toile. Je n’ai aucune ébauche prête.
C’est 2 personnages qui sont arrivés et je travaille autour. Il y a rien qui est prémédité, juste la couleur qui va arriver. c’est le plaisir de la couleur.
Autodidacte, je n’ai pas à gérer ces barrières académiques, qui me permet de mélanger ce que je veux et en même temps je vais sur plein de chemin, j’ai plusieurs écritures.
Guénhaël Le Coq
Je suis venu aux Pussifolies parce que le principe des grands formats m’intéresse beaucoup, je travaille sur des grands formats.
Cette année j’ai pris le thème du déjeuner sur l’herbe qui est printanier alors que là on est sous la pluie.
J’avais fait un projet, mais le plus difficile c’est de rentrer dans la toile quand on fait un grand format, on n’a pas beaucoup de recul, s’imprégner. Je fais juste le dessin et après c’est l‘inspiration qui mène le pinceau.
Céline Pinon
Je suis la reine de l’improvisation. Je suis pour la protection de la nature, c’est ma source d’inspiration et ma démarche.
Le thème de mes peintures c’est la nature, mais sous une bulle, parce que peut-être on finira sous une bulle.
Suzanne Buquet
Ma démarche , c’est les couleurs, les formes. Des fois c’est des formes végétales, des fleurs, des ronds, des carrés et puis le feeling, sur le moment, c’est l’instant présent. J’aime bien travailler les silhouettes, ça me permet d’avoir un sujet intéressant et différent, mais je travaille toujours de la même façon, des fleurs, autour des formes, des couleurs.
Je suis venue avec le masque pour que se soit plus rapide aujourd’hui. Je travaille habituellement sur du orange spontanément et là c’est dans le vert. C’est un peu un défi par rapport à mon travail sur la peinture, mais c’est surtout un grand plaisir, et de rencontrer d’autres artistes c’est intéressant. C‘est un enrichissement personnel et artistique.
Le Jury
Le jury étai composé des artistes Sarra Monjal, Jean-Michel Roger, Yves de Smet le lauréat 2016, d' Hugues Ménard, agent d'artiste, de Jocelyne Delacroix et Michèle Chevallier des groupes artistiques de Sainte-Maure et Descartes, et d'élus.
Les Prix
Premier prix
Marie-Hélène Chevigny
Deuxième prix
Gwenhaël Le Coq
Troisième prix
Sarah Guidouin
Prix du public
Isabelle Motha
Le public
Les Tableaux
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les Pussifolies 2016
La huitième édition des Pussifolies s'est déroulée sous un ciel incertain. Cette météo changeante, scrutée avec beaucoup d'intérêt par les artistes, les a obligés à s'adapter à la situation, et en a sans doute incité certains à finir le plus tôt possible, quitte à simplifier leur projet initial, pour ceux qui en avaient!
Le public s'est montré dès le matin, puis est venu en nombre dans l'après-midi, admirer les œuvres en cours d'élaboration et discuter avec les artistes.
Heureusement, après une dernière averse sur le coup de 17h, le soleil s'est montré pour le jugement et le palmarès, proclamé par Dominique Brunet.
Une douzaine de "nouveaux" étaient venus cette année se mesurer au challenge de peindre en public une toile de 2m*4m, en acrylique pour que cette œuvre résiste aux intempéries le temps d'un été en plein air, et peut-être plus longtemps! On a pu retrouver des "habitués", dont on reconnaît avec plaisir les thèmes et le style, mais certains ont aussi montré une évolution soit du thème soit de la technique!
Il n'y avait pas de thème imposé cette année, et chacun a pu choisir le sien, souvent en reprenant des habitudes antérieures.
A noter les amateurs de portraits, quelques peintures abstraites, et une influence du street art, dont les auteurs commencent à être reconnus en temps qu'artistes, ainsi qu'une démonstration de peinture "en musique".
Une trentaine de stands abritaient des expositions d'artisans ou d'intervenants culturels, à noter en particulier une installation sur le thème des migrants, dans l'église.
Et bien entendu la buvette et le four à fouées complétaient la restauration proposée sur place, avec une organisation toujours à la hauteur!
Les nouveaux venus nous ont exprimé leur motivation et leur démarche.
Alain Lapoujade
Je suis autodidacte. J'ai fait beaucoup de peinture très classique pour apprendre surtout l'ombre et la lumière. Le grand format c'est "sport loisir". J'aime bien ce que font les gens dans la rue, qui travaillent dans l'urgence, avec spontanéité et efficacité.
J'essaie de simplifier ma palette: j'ai apporté du noir et du bleu.
Pas de thème. Je vais mélanger.
Animalier, anthropomorphisme, surréalisme, fantastique, les gens s'approprient l'histoire. Je ne suis pas psy!
Caroline Rieux
Je suis de Siran, près de Loches.
J'avais envie d'être là malgré la pluie, de rencontrer tout le monde et de voir les gens.
Je me fais plaisir.
J'adore peindre des portraits, révéler l'étincelle des gens. Celui-ci, c'est une rencontre que j'ai faite au Sri-Lanka.
Felix-Vicent Pareja
Je suis ici par le biais d'un encart dans la Revue de beaux-arts. On m'a repêché après un désistement.
J'ai cherché une idée qui s'adapte à ce village.
Je me suis demandé cette nuit ce que je ferai.
C'est une démonstration de dessins, tels que je le conçois, à chacun d'assimiler, de s'attarder , ou pas. L'essentiel est de proposer des images.
Frédérique Clément
Je viens d'Orléans. J'ai découvert les Pussifolies par hasard, en me baladant sur le net. J'ai envoyé un mail.
Il n'y a pas de thème, je n'ai rien préparé, c'est en arrivant devant la toile.
Le grand format ne me fait pas peur.
Je ne sais pas à quoi ça ressemblera. Je peins abstrait.
C'est un peu différent au point de vue technique, d'habitude je peins à l'huile. C'est une initiative qui me plait bien.
Gaëtan Deffontaines
Je viens d'un endroit entre Chateauroux et Chatellerault.
Je fais du graffiti, des lettrages. Je peins d'abord les fonds à la bombe, et je finis au marqueur.
Je fais aussi des personnages.
Le grand format ne me dérange pas, j'ai un atelier où je peins sur les murs.
Gil KD
Je suis artiste peintre. Je peins des femmes depuis au moins 4 ans, des femmes sensuelles, pas des potiches. Sur toile, je mets un enduit mural, sur un fond, je mélange de la poudre de tuffeau, je peins par dessus.
Je suis tombée amoureuse des pinceaux en caoutchouc, ça donne de l'élan, de la nervosité au tracé.
Je peins dans la rue. J'aimerais bien que le street art soit un peu plus reconnu.
J'ai fait un graffiti sur le hangar de Ciné off: ils ont mis un petit panneau disant "on adore, on a demandé à la Mairie de ne pas effacer, s'il vous plait, continuez". Il y a 8 m de mur. Du coup j'ai fait un énorme colibri, très coloré. Il me reste quatre mètres à faire.
Isabelle Florent
Je suis peintre en décor, et peintre en bâtiment. Je travaille beaucoup en moyen format, sur tout support, à l'acrylique.
C'est la première fois que je me fais la main sur un grand format en direct.
Je suis partie sur un fond marin, sur une tortue de mer, car je pense qu'il est grand temps de sauver la planète. Sur le thème des pirates, j'ai amené quelques pièces d'or...
Je suis très heureuse d'être ici, je remercie les gens.
Marie-Noëlle Nisseron
Je suis de Boussais, près de Preuilly sur Claise.
Je travaille beaucoup sur les grands formats. D'habitude je fais des portraits.
Je vais faire une femme qui suspend du linge.
La pluie ne me gêne pas. J'espère que je vais être à la hauteur.
Je veux faire ressentir le vent et la lumière.
Nice Art
Nous faisons des pochoirs depuis 1986, surtout dans la rue.
Sur un mur moche, avec un petit truc il devient beau.
Des communes font appel à nous depuis 3-4 ans, les gens aiment ça.
Le temps peaufine l'œuvre, apporte une patine, une altération.
Ici nous rendons un hommage au Douanier Rousseau
Rachel Guérineau
C'est Morgan Gaborit qui me parle des Pussifolies depuis 3-4 ans. Cette année je suis majeure.
Je n'ai jamais fait de format aussi grand.
J'ai choisi quelque chose d'assez simple comme du coloriage mais qui ait de l'impact.
Je me dirige vers le cinéma d'animation. Je suis vraiment très "dessin".
Ce sera un singe avec son bébé, un singe pas très réaliste, avec un jeu de contraste pour faire ressortir le singe au final.
Sonia Chesneau
Je fais des portraits aux couleurs vives.
J'essaie de jouer sur l'expression des yeux, de la bouche, à la fin.
J'ai fait un croquis, il a l'air pas trop mal, mais il y aura des retouches à faire, sur les proportions.
Véronique Fuzeau
Je travaille surtout le portrait, sur l'empathie, l'éthique humaine.
Jusqu'à présent je le fais chez moi, pour moi. J'ai besoin maintenant de m'ouvrir un peu plus, voir les expositions, augmenter mon temps, devenir artiste à part entière.
Je suis partie d'une photo de ma fille. Je vais partir sur le corps, après c'est mon imagination, c'est la pose qui m'intéressait.
Peinture en Musique
Mathieu Avolio
Le Palmarès
Premier prix
Yves De Smet
Deuxième prix
Mathieu Avolio
Troisième prix
Fabienne Monestier
Prix du public
Isabelle Florent
Le Public
Les Tableaux
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Les Pussifolies 2015
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Les Pussifolies 2014
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Les Pussifolies 2013
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Les Pussifolies 2012
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Les Pussifolies 2011
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L'association les Pussifolies
L'association les Pussifolies a été créée en 2006; son but est la promotion de l'art, la culture et la gastronomie en milieu rural. Elle est aujourd'hui composée de 16 membres et de nombreux "sympathisants".
En ce qui concerne le concours du Grand format qu’elle organise depuis cinq ans, l’association prend en charge la réalisation des toiles(fabrication de châssis et tension de la toile), leur mise en place dans les rues .
Elle assume bien évidemment la communication(TV, radio, journaux,...), la sélection des artistes et exposants et la "maintenance" des oeuvres jusqu'au 30 septembre.