Les discours

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La trentième édition de la Foire au fromage de Sainte-Maure de Touraine a vu une foule très nombreuse déambuler pendant 2 jours dans les rues de la cité du fromage, entre les stands de produits régionaux, les groupes d’animation, les expositions et le défilé des commanderies.

Elle accueillait aussi cette année pour la troisième fois Fromagora, qui rassemble les adhérents de la Fédération Nationale des Eleveurs de Chèvre.

Les discours

De nombreux élus de la région étaient présents, notamment le maire de Tours, Jean Germain, ainsi que des maires de la banlieue tourangelle. Jean Germain a rappelé le rôle complémentaire entre l'agglomération, la première couronne urbaine et les territoires ruraux.

A été abordé également le projet imposé par le Préfet de regrouper les Communautés de Communes de Sainte-Maure, l'Ile Bouchard et Richelieu, qui inquiéte les élus.

Concours de Fromages

Le samedi, le Concours jeunes a rassemblé une vingtaine de collégiens pour juger une trentaine de fromages de Ste Maure de Touraine.

Le dimanche, plus de 130 jurés ont été rassemblés pour noter plus de 300 fromages de chèvre de toute la France, dans le cadre du Concours National, ainsi que du Concours Inter-régional du Ste-Maure de Touraine.

Nous avons eu le plaisir de voir l’image de « notre Brahim » avec ses chèvres sur les diplômes remis aux lauréats !

Les réunions techniques

Le samedi a vu se dérouler une réunion technique sur l’ethnozootechnie caprine, en relation avec l’INRA et l’université François Rabelais de Tours.

Et le lundi un colloque sur « la préservation et la transmission du savoir-faire fromager artisanal » a réuni une cinquantaine de participants, tant éleveurs que fromagers ou membres des organisations professionnelles.

Un certain nombre d’informations factuelles ont été données sur l’histoire et sur la situation actuelle de l’élevage et de la production de lait et de fromage, et sur l’apport de la technologie en complément de la transmission personnelle.

Plusieurs exposés sur la difficulté du parcours amenant à la reconnaissance d’une AOC, ont montré qu’elle est perçue comme une façon de rendre hommage aux anciens, mais aussi de maintenir une activité rurale reconnue et rémunératrice, compte tenu du poids économique d’une production fermière.

Un débat avec une dizaine de producteurs a eu lieu sur l’importance du « savoir faire » et de sa transmission.

Chacun a exposé son expérience d’où il ressort que le « savoir faire » est un complément indispensable à la formation de jeunes techniciens qui se lancent dans la production.

Or la difficulté est que le « savoir faire » ne s’apprend pas comme les techniques, mais se transmet.

Il est souhaitable qu’une formation, qui mène des connaissances théoriques à une compétence personnelle puis à une expérience, soit complétée par un accompagnement lors d’une reprise d’exploitation, ou d’un parrainage lors d’une nouvelle installation.

Notre montage a été projeté en début de journée, et correspondait bien à l’esprit du colloque.