Ar vro vigoudenn
La langue bretonne fait partie de la musique de mes souvenirs d'enfance. C'est la langue maternelle de mes parents, de mes grand-mères, et assurément des
ancêtres qui les ont précédés dans ce coin de Pays bigouden où ils ont vécu depuis des siècles.
Mais c'est une langue orale, ceux que j'ai connus ne savaient pas l'écrire, moi non plus, ou si peu (même si je fais des efforts, grâce aux cours de L'Amicale de Bretons de Rueil).
C'est pourquoi les présentations de cette page sont en français !
Deux soirées audiovisuelles en breton
Mai et octobre 2008 au CLC Le Guilvinec
Quand Jeanne Lucas nous a raconté le « Sauvetage du chalutier Huerta », elle nous a dit qu'elle aurait encore mieux raconté l'histoire en breton. Qu'à cela ne tienne ! Nous avons encore sollicité Michel, qui a traduit et qui dit la partie du récitant, tandis que Jeanne nous raconte, à sa manière, en breton bigouden, « Savetaj ar chaluter Huerta ».
Ensuite, Pierre Gouletquer nous a raconté l'histoire de « Maria Fil Noir », que nous avons mise en images. Et il a été évident que les couturières, les brodeuses, et tous ceux qui ont porté ces costumes somptueux parlaient breton. Michel a traduit le texte de Pierre et l'a dit : « Maria Neud Du » était née.
Quand nous avons réalisé «Les pierres sont des chemins de lumière», notre premier diaporama «breton», il m'a semblé que les voûtes de la chapelle de la Madeleine, hameau où était née ma
grand-mère paternelle, avaient plus entendu parler breton que français.
Aline Cosquer nous a mis en relation avec Michel Le Roy, qui a accepté de traduire et de dire en breton le texte du diaporama, donnant naissance à « Sklerijenn ». Le défi pour Jean-Pierre a été
de synchroniser un texte dont il connaissait bien le sens, mais pas les paroles ! Vous pouvez visualiser ce montage