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Albert Robida un visionnaire de génie
1848 - 1926
Dessinateur, aquarelliste, graveur, journaliste et romancier, il a réalisé 60 000 dessins publiés dans de nombreux périodiques satiriques.
Il a écrit plusieurs romans d’anticipation dont Le Vingtième siècle (1883) et La Vie Électrique (1892).
Grand voyageur, il a parcouru la France et d’autre pays dont il a dessiné les vieilles pierres.
Il a illustré les textes de grands auteurs comme Rabelais et Balzac.
Il a connu un succès populaire lors de l’Exposition universelle de 1900 en réalisant le
« Vieux Paris ».
Le XIXème siècle a vu le début de l’industrialisation et la diffusion des progrès techniques. Partant des expérimentations de son temps et des désirs du public, Albert Robida a extrapolé les réalisations de l’époque et décrit un tableau de la société du XXème siècle souvent proche de la réalité que nous connaissons.
Ainsi dans le domaine des télécommunications il imagina des outils qui seront développés au cours du siècle suivant : la télévision, l’Internet et ses services….
Visionnaire et écologique avant l’heure, il a décrit une société technologique dominée par la finance et dressé un tableau pessimiste de l’avenir.
Comparé souvent à Jules Verne, il n’a pas connu la même postérité. Et pourtant son œuvre est exceptionnelle par sa diversité et par son étendue.
C’est principalement sur ces aspects de son œuvre, télécommunications et écologie, que nous avons réalisé l’audiovisuel ci-dessous, suite à l’Exposition « Science fiction hier, réalité aujourd’hui : Albert Robida » présentée au musée de la Grenouillère à Croissy en 2019.
Albert Robida à la Grenouillère
A de nombreuses reprises, Albert Robida a caricaturé les loisirs nautiques des Parisiens qui venaient le dimanche se baigner et canoter à Croissy dans l’île de la Grenouillère dont Monet et Renoir ont fait un des haut lieux de l’impressionnisme.
Il publia de nombreuses caricatures dans l’hebdomadaire la Vie parisienne et dans le journal La caricature, ainsi que dans un ouvrage La grande mascarade parisienne où il dépeignait une bourgeoisie insouciante.
En 1894 il s’installa avec sa famille au Vésinet, dans une maison dont il avait dessiné les plans, non loin de la Grenouillère.
Il y restera jusqu’en 1917 avant de résider à Neuilly où il mourra en 1926.
Il est inhumé au cimetière de Croissy.