Les spectacles ont été centrés sur les deux villages de Djoliba et Kirina, avec la participation des troupes des différents villages de la région, notamment celles de N’Tanfara et de Nana Kénéiéba.

Chacun des spectacles a attiré des centaines de spectateurs locaux.

                                      L'ouverture du festival à Djoliba

Les chasseurs sont les personnages importants, leur nombre est impressionnant, et les cérémonies commencent toujours par leur défilé.

                 Djoliba                                                                              Kirina

S’y sont ajoutés les groupes de griots, et principalement de femmes « griottes », dont les chants et les danses sont pleins d’une énergie communicative.

Nous avons eu plaisir à revoir des chanteurs et danseurs venus l’an dernier en Touraine, et à découvrir de nouveaux masques et danses, aussi bien de N’Tanfara, dont le répertoire a été augmenté lors des représentations, que d’autres localités, dont les traditions sont aussi très variées.

Les échanges concernant la construction d’une case des chasseurs sur le territoire de la Communauté de Communes de Sainte Maure de Touraine se sont concrétisés par une démonstration de construction, accompagnée de tout le cérémonial, et des explications fournies par Lassana Kamissoko, griot de Kirina

C’est aussi lui qui a eu l’idée d’un « Centre Culturel », à la mémoire de son père, griot renommé, pour servir à la conservation de la culture et du patrimoine du Mandé.

La pose de la première pierre d’une case qui sera construite à cet effet en bordure du goudron à Kirina a été présidée par Mamourou Keita, et retransmise par la télévision nationale, tout comme l’ouverture du Colloque sur le fleuve Niger.

Parallèlement à ces activités, nous avons expérimenté des visites qui font partie des projets d’éco-tourisme, dont la mise au point devrait permettre d’attirer davantage de visiteurs dans la région.

  - l’excursion sur le fleuve Niger, que nous avions découvert il y a deux ans.

  - le site des mines d’or de Naréna, dont l’exploitation reste très artisanale.

 - le site de la forêt de bambous de Benkadi.

                                                Le site des mines d’or de Naréna

                                        Le site de la forêt de bambous de Benkadi

Des visites ont été également effectuées sur les activités de maraîchage et de jardinage de N’Tanfara et de Nafadji, ainsi que de Kamalé, celui-ci en relation directe avec le projet de ROAD (Réseau des Organisations et des Associations pour le Développement de la commune rurale du Mandé), piloté par Mme Mahawa Guindo Bengaly pour la cantine scolaire de la Commune 5 de Bamako.

                                       __________________________________

Au cours de ces visites, l’accueil de la population a toujours été très chaleureux :

danses et chants nous ont accueillis dans les villages les plus éloignés.

__________________________________________________________________________

                                                                            Le Festival

Le coup d'envoi de la manifestation a été donné par la confrérie des chasseurs dont la place est incontournable dans la société du Mandé.

Puis ce fut le tour des forgerons, gardiens de la forêt sacrée et détenteurs de nombreux savoir-faire et  pouvoirs qui sont aussi très considérés .

Les masques de N'Tanfara, les troupes de Nafadji et de Djoliba ont ensuite tour à tour fait montre de leur savoir-faire.

Vous pouvez visualiser ou télécharger le diaporama réalisé au cours de ce festival.

Une version de 27 minutes à été réalisée, comprenant la présentation du Mandé, le festival avec les discours, le débat sur le projet Loire-Niger le lendemain et la réception au village de N' Tanfara (troupe premier prix du festival).

Nous contacter si vous êtes intéressé.

____________________________________________________________________________